Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église a remis son rapport, le 5 octobre 2021, à Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, et à Sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France.

Vous trouverez dans les différentes rubriques du site les documents essentiels liés à ses travaux et, notamment :

  • Le rapport (y compris sa version en anglais) et ses annexes dans la rubrique « rapport final »;
  • La réponse de la Ciase à l’Académie catholique de France dans la rubrique « documents»;
  • Les comptes rendus d’auditions d’experts et de personnes victimes dans la rubrique « auditions »;
  • La revue des media sur les moments forts de la vie de la Ciase.

L’activité de la commission étant maintenant éteinte, le numéro de téléphone 01 80 52 33 55 et l’adresse email victimes@ciase.fr sont désactivés.

Mais vous pouvez :

  • Toutes les victimes de violences sexuelles commises par des prêtres, des laïcs en mission d’Eglise ou des religieux, ayant témoigné ou non auprès de la Ciase, peuvent désormais obtenir reconnaissance et réparation en contactant directement l’Inirr (auteurs prêtres diocésains et laïcs en mission d’Eglise) www.inirr.fr ou la CRR (auteurs religieux) www.reconnaissancereparation.org ;
  • Contacter la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, mise en place par l’État et qui a lancé un appel à témoignages, en consultant son site : www.ciivise.fr ;
  • Bénéficier d’un accompagnement en appelant la plateforme d’aide aux victimes d’abus sexuels au sein de l’Église au 01 41 83 42 17, entre 9H et 21H, tous les jours y compris les dimanche et jours fériés. Une équipe de professionnels de l’aide aux victimes vous apportera une écoute et une mise en relation avec une association proche de chez vous afin de bénéficier gratuitement d’une aide juridique, psychologique et sociale.

Mission

  • Libérer la parole, écouter les victimes (mineurs et personnes vulnérables), recueillir les témoignages est au cœur des missions de la commission.

  • La commission doit examiner les suites qui ont été réservées aux abus sexuels depuis 1950, en tenant compte du contexte des époques concernées.

  • La commission évaluera la pertinence et l’efficacité des dispositions prises par l’Église catholique depuis le début des années 2000.

  • La commission fera les propositions les plus aptes à reconnaître la souffrance des victimes, corriger les manquements constatés et empêcher la répétition de ces drames.